Guimarães
Le 13 Décembre 2001 l’UNESCO inscrivit le centre historique de la ville de Guimarães sur la liste du Patrimoine Mondial.
Distinction méritée pour une ville, chargée de réminiscences historiques, qui sut préserver son patrimoine et ses espaces publics pour le plaisir de ses visiteurs.
Pour les portugais, Guimarães a une valeur symbolique très particulière, ce fut dans un champ proche des murs de son château que D. Afonso Henriques vainqueur à la bataille de S. Mamede, le 24 Juin 1128, contre les troupes de D. Teresa, sa mère et fille de Afonso VI de Castille et Léon, initia le parcours qui conduirait à la construction du royaume du Portugal, dont il serait le premier roi.
Guimarães est considérée comme le berceau du Portugal, car elle a vu naître Afonso Henriques qui deviendra le premier roi de ce pays.
Braga
La construction de “Bracara Augusta”, siège juridique romain, débuta en 27 avant JC. Sous l’Empire d’Auguste.
Il intégra alors les voies de l’Empire qui traversaient la Péninsule Ibérique, communiquant avec Rome, ce qui prouve l’importance de la ville sur ce territoire.
En 216, l’Empereur Caracala l’éleva au rang de capitale de la Galice et, le même siècle, le Diocèse de Braga fut créé, sous la juridiction de l’Évêque Paterno.
À la domination romaine succéda l’occupation de la ville par les Suèves, qui l’élirent capitale politique et intellectuelle, par les Visigoths et par les Musulmans, jusqu’à ce que, à la moitié du XIè siècle, elle fût reconquise par les chrétiens et l’archevêché restauré par l’Évêque D. Pedro.
Durant la période musulmane, les Évêques résidèrent à Lugo (Espagne). En 1112, avec l’archevêque D. Maurício Burbino, l’histoire ecclésiastique de Braga a pris de la valeur.
Après la querelle avec le Siège épiscopal de Compostelle, le Pape Inocêncio III autorisa en 1199 la juridiction de Braga sur Porto, Coimbra et Viseu, ainsi que sur cinq diocèses d’Espagne.
La cathédrale de Braga, la plus ancienne du pays, fut la plus grande référence religieuse du Portugal le long des siècles et le dicton populaire “plus vieux que la cathédrale de Braga”, pour faire référence à quelque chose de longue date, édifie sa valeur.
Toujours marqués par l’action ecclésiastique, qui se refléta dans l’enrichissement de la ville, il est possible de dire que le XVIè siècle et le XVIIIè siècle furent l’âge d’or de son histoire et de son développement.
D’abord du fait de l’archevêque D. Diogo de Sousa, celui qui réédifia Braga, qui à partir de 1505 assuma le gouvernement temporel et spirituel transformant “le village en ville” (selon ses propres termes) et ensuite avec l’initiative des archevêchés D. Rodrigo de Moura Teles et D. José de Bragança qui imposèrent l’exubérant style baroque.